3 mai 2007
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Sept 40
A partir de là, les JOYCE restent seuls et vont multiplier les démarches pour rejoindre la Suisse.
Difficultés multiples pour obtenir un passeport et un visa – il est en rupture de ban avec l’Irlande officielle, séparée de l’Angleterre et devenue indépendante depuis 1921 – il ira jusqu’à refuser un passeport irlandais qu’un ministre lui propose (l’Irlande était pays neutre) – et qui l’aurait aidé à quitter la France occupée – les tractations pour obtenir un visa dureront jusqu’à la fin de l’année 40 (voir ELLMANN).
Difficultés financières – avec la guerre, l’argent va bientôt manquer – JOYCE n’est plus alimenté par ses éditeurs anglais et américains – ni par le grand père de Steven, Adolf KASTOR (très généreux !) – ni par Harriet WEAVER, sa bienfaitrice de toujours – il est obligé de vivre avec la pension que le gouvernement anglais verse à ses sujets coincés en France (JOYCE, on l’a vu a un passeport anglais et non irlandais !)
Se souvenir de ce qu’il avait confié à Stanislas :
« L’art n’a pas de but, mais il a une cause ». Cette cause c’est « la pressante nécessité intérieure qui pousse l’imagination à faire une nouvelle synthèse de la vie ».
Published by office de tourisme Val d'Allier - Forterre
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dans
James Joyce - sa vie à Saint-Gérand-le-Puy
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